
Ce projet de fin d’études a été consacré à une réflexion sur l’architecture dystopique. Suite à un mémoire dédié à l’analyse des différentes sociétés dystopiques en littérature (1984, Le meilleur des mondes, Les voyages de Gulliver, Nous autres…) et une analyse approfondie du travail des radicaux italiens (SuperStudio, Archizoom…) le projet s’est orienté vers une problématique plus spécifique : l’architecture du spectacle. Inscrit dans le site des Halles à Paris, ce projet prend la forme d’un incubateur visant à la reprogrammation du spectateur en Néo-primitif : la dé-civilisation. La société du spectacle, forme ultime de la société contemporaine selon Guy Debord, est ici l’outil de sa propre disparition. Les diverses sous-thématiques abordées à travers le macro thème du spectacle se superposent comme autant de parcs à thèmes de manière à instaurer progressivement une régression du visiteur de l’état de spectateur passif à celui d’acteur de sa propre survie. Le dispositif architectural et technique connait une évolution inverse, très complexe et technique au sommet de l’incubateur, il va peu à peu se simplifier jusqu’à disparaître au profit d’une simple structure. Le niveau inférieur de la structure, espace à expansion illimitée, est l’étape ultime de cette dé-civilisation où l’homme est redevenu animal. Le spectacle comme quintessence de l’évolution humaine devient alors un outil de régression.

Coupe urbaine /

Plan Masse /
Les Halles, Paris

Le Synthétiseur de Voyage

Le Romantique Standard /

Hotel Panoramic /
Niveau 0

Hotel Panoramic /
Niveau -1

Cinéma Sentant /

Monopoly /

Shop Center /
Niveau 0

Shop Center /
Niveau -1

Shop Center /
Niveau -2

Shop Center /
Niveau -3

Le Standard Hotel /

Fish & Skin /

Exotique Standard /

Community Hotel /

L’As Vegas /

Erotique Standard /

Firecamp Hotel /

Thanatos /

Anti-Icône Hotel /
Univers illimité
Pérégrinations du visiteur dans le Hub…



















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